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Comment mieux gérer la préménopause ? 

Publié le 25 janvier 2022
Biogaran

Qu’est-ce que la préménopause ?

On évoque le terme de préménopause, ou périménopause, pour parler de cette étape charnière de fluctuation hormonale des femmes, annonciatrice de la ménopause.  

La période de préménopause est variable selon les femmes, chez qui elle apparaît globalement et selon la Société française d’endocrinologie entre 40 et 50 ans, l’âge moyen étant de 45 ans. Elle dure en moyenne 2 à 5 ans avant que ne survienne la ménopause ou l’arrêt totale des menstruations. 

Cette période de transition féminine se caractérise par une série de bouleversements, aussi bien physiques que psychiques, liés à la diminution progressive des taux d’hormones féminines : les œstrogènes et la progestérone. Ce déséquilibre hormonal provoque une série de symptômes plus ou moins difficiles à supporter selon les femmes.  

Phénomène naturel, la préménopause est induite physiologiquement par l’épuisement du nombre de follicules ovariens, ces petits sacs contenant les ovules. Elle dure jusqu’à l’absence totale et durable des menstruations : la ménopause . 1 

   

Quels sont les symptômes de la préménopause ?

Visuel_symptome_préménopause

La production anarchique et plus réduite d’hormones par les ovaires a des conséquences hormonales qui se manifestent par un cortège de symptômes.  

  • Règles irrégulières et saignements : les cycles menstruels deviennent eux aussi anarchiques. L’ovulation peut ne plus avoir lieu, ou être de mauvaise qualité. Si l’ovaire produit trop d’hormones, les seins peuvent devenir douloureux et s’accompagner de règles abondantes. Si l’inverse se produit, l’absence de règles sur plusieurs mois en découle. Des polypes ou fibromes utérins peuvent également se développer, entraînant l’apparition de saignements en-dehors de la période des règles.   
  • Bouffées de chaleur et sueurs nocturnes : généralement ressenties d’abord au niveau de l’abdomen et du thorax, les bouffées de chaleur montent ensuite au cou et à la tête. Fréquentes, et d’intensité variable, elles peuvent être diurnes, réveiller la nuit et s’accompagner de palpitations ou de sueurs.
  • Prise de poids : en lien avec la baisse du niveau des œstrogènes, la résistance à l’insuline (l’hormone sécrétée lors de la consommation de sucre) diminue. Le métabolisme s’affaiblit et le stress physiologique augmente. Tous ces phénomènes peuvent conduire à une prise de poids et à une rétention des graisses, au niveau du ventre en particulier.
  • Sécheresse vaginale et troubles de la libido : avec les fluctuations hormonales, les parois du vagin deviennent plus fines et moins lubrifiées. Cette sécheresse vaginale peut rendre les rapports sexuels plus douloureux, influant sur la libido, mais aussi rendre plus vulnérable aux infections de la sphère intime (vaginites, mycoses…).
  • Troubl
    es du sommeil et fatigue :
    Les bouleversements hormonaux, ajoutés aux bouffées de chaleur nocturnes et au stress qu’engendre cette période, peuvent jouer sur le sommeil. C’est pourquoi de nombreuses femmes en périménopause dorment mal et souffrent de réveils nocturnes. Il s’ensuit une fatigue qui peut être durable et entraîner des répercussions sur l’humeur.
  • Sautes d’humeur : des troubles psychiques comme de l’angoisse, une tristesse et une humeur changeante sont des phénomènes fréquents durant cette période. La fluctuation hormonale et le stress sont fortement responsables de cet état d’esprit passager.
  • Maux de tête : la périménopause peut également être à l’origine de maux de tête plus fréquents. Le déclin des taux d’œstrogènes, associé à la baisse de la sérotonine en est en grande partie responsable.  

 

Comment savoir si l’on est en préménopause ? 

Tout comme le diagnostic de la ménopause, celui de la préménopause est clinique. Il repose sur un interrogatoire du médecin gynécologue et un examen physique. Il n’y a généralement pas d’examen complémentaire à faire. Les symptômes décrits suffisent à le poser.   

Le saviez-vous ?

La sécheresse liée aux fluctuations hormonales de la préménopause peut également atteindre les cheveux, les ongles et la peau, moins élastique. D’où l’importance d’une bonne hydratation quotidienne du corps, du visage et des cheveux.  

Comment traiter les symptômes de la préménopause ?

Visuel_traitement_préménopause

Maintenir une bonne hygiène de vie pendant la période de préménopause est primordial pour lutter efficacement et naturellement contre les symptômes liés à la variation hormonale. 

La pratique d’une activité physique régulière de 30 à 45 minutes par jour est recommandée. Elle permet d’améliorer le sommeil, la perte de poids, de réduire la fatigue ainsi que les sautes d’humeur.  

On peut idéalement combiner des activités d’endurance (marche, vélo, natation…) et de renforcement musculaire (gymnastique, petites charges).  

Elle doit s’accompagner d’une alimentation saine et équilibrée en limitant la consommation de sucres ajoutés et de graisses. L’apport recommandé en vitamine D et calcium est important pour prévenir tout risque d’ostéoporose et limiter la fragilité osseuse. 

Certains compléments alimentaires sont également une alternative intéressante pour faire face aux différents symptômes. Contre les bouffées de chaleur et suées nocturnes, les préparations à base de plantes contenant des phytoœstrogènes donnent de bons résultats. La sauge est également idéale pour son action régulatrice sur les hormones. Certains acides aminés, vitamines (vitamines B9 et E) et oligo-éléments peuvent également être pris pendant quelques mois.  

En cas d’insomnies et de nuits agitées ou de troubles du sommeil durant cette période, la prise de mélatonine peut également s’avérer intéressante pour réduire le temps d’endormissement Attention néanmoins aux contre-indications pour ce type de produits. Il est important de demander conseil à un professionnel de santé. 

 

Pour faire face aux problèmes de sécheresse intime, des gels lubrifiants peuvent être recommandés.   

Enfin, le magnésium est un allié de poids pour contribuer à des fonctions psychologiques normales et réduire la fatigue .        

Quand les symptômes sont trop envahissants, et seulement s’ils handicapent la vie quotidienne, des traitements hormonaux substitutifs peuvent être prescrits en ultime recours.

 

Sources : 

1 : https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/menopause/symptomes-diagnostic 

2 : https://www.bva-group.com/sondages/barometre-salaries-sante-bien-etre-travail/ 

L’astuce en plus 

Les graines de lin, riches en acides gras omégas 3 et lignanes, qui aident à réduire les bouffées de chaleur, peuvent être consommées régulièrement au cours des repas pendant cette période.  

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